Le poeme du panier
Notre amicale a compté et compte aussi parmi ses membres de nombreux artistes: conteurs, poètes, peintres etc.
Louis FERRETTI était l'un d'eux. Il vécu à la maison de retraite de l'Espérière sans abandonner l'amicale. Il venait nous rejoindre pour les repas bal, les pizza-party sans oublier un petit coucou le mercredi après-midi sur le jeu de boules.
Voici son poème:
LE POEME DU PANIER
Il est un coin bien pittoresque
Sentant l'aillé et même les esques (vers qui servent pour la pêche )
C'est tout Marseille qui passe par là
Avec sa vie et tous ,ses débats
Venant comme une avalanche
Venant du marché de la place de Lenche
Comme ses airs ne lui disaient rien
L'Air du panier lui plaisait si bien.
Au coin de la GRAND-RUE
Vous parlez braves gens d'une cohue
Marchands de citrons, revendeurs du panier
Marchands de melons ou bien rédaliers
L'agent y fait son service
Circulez, circulez faut qu'on obéisse
Ça devient une chasse perdue
Au coin de la GRAND-RUE.
Le soir après la cohue
Elle a voulu revoir son quartier tant aimé
Mais sa vie déjà s'abimait
Elle murmure dans le silence
Mon quartier, mon oustaou*, mon enfance (mon oustaaou : ma maison,)
La mort prit la pauvre âme émue
Un soir au coin de la GRAND-RUE.
Louis FERRETTI
Le PANIER est un quartier de Marseille qui surplombe le Vieus Port.
La GRAND-RUE jouxte la CANEBIERE, le marché existe toujours.
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